Assurance-vie / private equity : investir dans le non coté à partir de 1000 euros seulement, c’est possible !
[sommaire]
Private equity via l’assurance-vie, un double effet gagnant
La fiscalité de l’Assurance-Vie, les épargnants la connaissent bien. Ils apprécient également l’assurance-vie pour sa réduction des risques d’illiquidité sur les unités de compte spécifiques. Ce qui est vrai pour les parts de SCPI l’est aussi pour les unités de compte de Private Equity ou Capital-Investissement. En investissant en direct en Private Equity, l’épargnant s’engage fermement sur une durée d’investissement pouvant aller de 5 à 10 ans. Et pas vraiment moyen d’en sortir ! Via l’assurance-vie, aucun risque d’illiquité, car l’assureur reste toujours la contrepartie de l’épargnant. Ce dernier n’a donc pas de crainte pour la revente de ses investissements, même si le marché s’écroule, l’acheteur sera toujours l’assureur. C’est bien à ce dernier de vous rendre le capital investi, lorsque vous lui demandez un rachat, partiel ou total, de votre contrat.
Des frais en plus
C’est vrai, cette réduction des risques a un coût. En effet, comme tout support en unité de compte, des frais de gestion porteront sur les unités de compte en Private Equity. Mais via des contrats d’assurance-vie concurrentiels, ayant des frais de gestion compétitifs, une minoration de votre rendement de 0,6 à 0,8%, c’est peu cher payer le droit de couper un investissement subissant une crise. Inutile donc de s’embarquer dans des contrats luxembourgeois ou toute autre investissement exotique, un contrat d’assurance-vie dédié à vos investissements à risques suffit !
Une proportion d’investissement limitée
Un second bémol. Vous ne pouvez pas souscrire un contrat d’assurance-vie et souscrire à 100% en private equity. En effet, la réglementation, parfois un peu lourde, tente de protéger les épargnants en les contraignant à diversifier leurs avoirs. Ainsi, si la Loi PACTE permet depuis le 15 novembre 2019 l’investissement sur des fonds de capital investissement (private equity) en unités de compte sur des contrats d’assurance-vie, elle impose des restrictions : l’investissement en private equity ne peut excéder 50% de l’encours sur les contrats de plus de 100.000€ et 10% de l’encours sur des contrats dont l’encours est inférieur à 100.000€. (décret n° 2019-1172 du 14 novembre 2019 - JORF n°0265 du 15 novembre 2019).
Sélection d’offres du marché
La sélection effectuée ci-dessous concerne des fonds soit ever-green, soit encore ouverts à la souscription.
Private Equity / FCPR | Contrats Assurance-Vie | Frais de gestion annuels | Montant min. souscription | Rendement annuel cible (non garanti) | Durée investissement recommandée | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
???? Filao Liberté150 € offerts, sous conditions.60 € offerts, sous conditions. | 0.600 % | 1000.00€ | 8.00 % | 8 ans | |||
IDINVEST PRIVATE VALUE EUROPE 3 | ???? Filao Liberté150 € offerts, sous conditions.60 € offerts, sous conditions. | 0.600 % | 1000.00€ | 8.00 % | 8 ans | ||
BPIFRANCE ENTREPRISES 2 | ???? LinXea Spirit 2 ???? Patrimea Premium | 0.500 % 0.720 % | 3000.00€ | 7.00 % | 7 ans | ||
AXA AVENIR ENTREPRENEURS | ???? Cler ???? Arpege | 1.000 % 0.600 % | 1.00€ | nc | 8 ans | ||
TIKEHAU FINANCEMENT ENTREPRISES / MACSF INVEST | ???? Res Multisupport | 0.500 % | nc | nc | nc | ||
GF LUMYNA PRIVATE EQUITY WORLD FUND | ???? Himalia ???? Altaprofits vie500 € offerts, sous conditions. ???? Epargne Generali Platinium | 1.000 % 0.840 % 1.000 % | 1.00€ | nc | 8 ans | ||
PRIMOPACTE | ???? Primonial Target + | 0.980 % | nc | nc | nc | ||
Il est impératif de prendre de l’ensemble de la documentation financière avant de souscrire. Les FCPR, placements à risques par excellence, sont réservés aux investisseurs avertis, dans le cadre d’une diversification de leur patrimoine financier. (1) : liste non exhaustive des offres du marché. Liste donnée à titre indicative. |
Private equity : un investissement à risques
FCPR / Private Equity / Capital-Investissement : un placement à risques multiples
- Risque de perte en capital : Le Fonds n’est pas un fonds à capital garanti. Il est donc possible que le capital initialement investi ne soit pas restitué.
- Risque de liquidité des actifs du Fonds : Le Fonds investissant principalement dans des Fonds Cédés non cotés, eux-mêmes investis principalement dans des entreprises non cotées, les titres qu’il détient sont peu ou pas liquides.
- Risque lié à la valeur d’apport :Les Fonds Cédés seront apportés au Fonds pour une valeur déterminée par un ou plusieurs tiers indépendants, acquéreurs au côté du Fonds d’une tranche des Fonds Cédés. Comme plus amplement détaillé au Règlement, cette valeur peut ne pas refléter la valeur liquidative des parts ou actions des Fonds Cédés. Par ailleurs, les Fonds Cédés sont apportés au Fonds pour une valeur d’apport ayant été déterminée postérieurement à la crise du Covid-19 et intègre donc une estimation de l’impact de cette dernière. Cette valeur d’apport ne reflète pas nécessairement la valeur liquidative des parts ou actions des Fonds Cédés. Par ailleurs, il ne peut être exclu que le ou les Tiers Indépendants ai(en)t surestimé celle-ci et qu’elle ne reflète pas la valeur future des Fonds Cédés.
- Risque lié au rapport de gestion du Fonds : Compte tenu du nombre d’actifs dans lequel le Fonds sera investi indirectement, le rapport de gestion du Fonds pourrait ne pas détailler l’ensemble de ces actifs afin de communiquer aux investisseurs des informations que la Société de gestion estime compréhensibles par tout investisseur et cela en conformité avec la règlementation, notamment en ce qui concerne la composition de l’actif.
- Risque lié aux obligations de confidentialité du Fonds : Les Fonds Cédants et la Société de Gestion sont tenues par des obligations de confidentialité liées aux informations qu’ils reçoivent des Fonds Cédés. Ces obligations doivent être reprises par le Fonds lors de l’apport des Fonds Cédés au Fonds. Les obligations de confidentialité auxquelles sont tenus le Fonds et sa Société de Gestion pourraient limiter les informations communiquées aux porteurs de parts conformément au Règlement Délégué (UE) n°231/2013 de la Commission du 19 décembre 2012 et à l’article 421-35 du RGAMF.
- Risque d’écart significatif entre la valeur de marché du portefeuille et la valeur de souscription : L’attention des souscripteurs est attirée sur la décorrélation possible entre la valeur de marché du portefeuille et la valeur de souscription.