Inflation : le pic attendu désormais seulement en 2023 en France, contenu sous les 10%
Des enseignements...
Cette crise Ă©nergĂ©tique et inflationniste, post crise sanitaire, est une source d’enseignements. Aucun des acteurs Ă©conomiques n’est capable de prĂ©voir l’imprĂ©visible. C’est rationnel. Ce qui l’est moins, c’est que l’on ne cesse de vouloir prĂ©voir, prĂ©dire, l’imprĂ©visible... La dernière Ă©tude polĂ©mique sur l’Ă©volution de la population mondiale en est un bon exemple. Pour au final, constater nos Ă©checs et l’inefficacitĂ© des mesures prises afin de tenter de contrecarrer ce que l’on pensait qui allait arriver. Une chose reste certaine, l’inflation annoncĂ©e comme passagère, est partie pour durer.
Inflation : les nuages toujours Ă l’horizon
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a assurĂ© qu’il ne fallait "pas attendre d’amĂ©lioration sur le front de l’inflation avant dĂ©but 2023". Mais "nous n’avons pas aujourd’hui de scĂ©nario sur la table qui prĂ©voit une inflation Ă deux chiffres en France", a nuancĂ© le ministre, invitĂ© de l’Ă©mission "C dans l’air", sur France 5, mercredi 24 aoĂ»t. En juillet, en un an, les prix Ă la consommation ont progressĂ© de 6,1%, selon l’Insee.
RĂ©cession
En France, "dans les semaines et les mois qui viennent, jusqu’Ă la fin de l’annĂ©e 2022, nous continuerons Ă avoir des prix très Ă©levĂ©s. Ensuite, dĂ©but 2023, en tout cas, c’est ce que nous prĂ©voyons, dans le premier trimestre 2023, on devrait commencer Ă voir reculer les prix et l’inflation. Ça se fera progressivement", a-t-il prĂ©cisĂ©. Dans un entretien au quotidien Sud-Ouest publiĂ© dimanche, le ministre avait dĂ©clarĂ© que la France Ă©tait "au pic de l’inflation". En consĂ©quence, "c’est maintenant qu’il faut aider le plus les Français" avant de cibler les aides "sur ceux qui en ont le plus besoin" Ă compter de 2023, avait-il expliquĂ©.
ça sent le gaz... Russe
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie sur France 5 : "Tout va dĂ©pendre des dĂ©cisions de Vladimir Poutine sur le gaz, insiste le ministre, si jamais il dĂ©cide de couper le gaz pour l’UE et la zone euro, nous Ă©valuons l’impact sur la croissance, pour la seule France, Ă un demi-point de PIB, et sans doute davantage pour d’autres Ă©conomies plus dĂ©pendantes du gaz russe que nous."