Une bonne et une mauvaise nouvelle...

La bonne nouvelle d’abord, cette hausse promise de 4% des pensions de retraite, aussi bien pour les retraités du privé, que pour les retraités de la fonction publique, devrait bien voir le jour. Le gouvernement l’a réaffirmé lors de la présentation de son plan de lutte contre l’inflation cette semaine. Toutefois, et c’est la relative mauvaise nouvelle, cette hausse prévue initialement avec un effet rétroactif pour le 1er juillet 2022, pourrait bien être reportée d’au moins 1 mois. En effet, cette mesure fait partie du paquet de mesures de la loi sur le pouvoir d’achat. Et c’est bien le souci.

Promulgation de la loi sur le pouvoir d’achat

Entre temps, évidemment ce qui a changé, c’est la représentation au sein de l’Assemblée Nationale. Le paquet de mesures de la loi sur le pouvoir d’achat pourrait être âprement discuté, retardant de fait, la prise en compte de toutes les mesures incluses dans ce paquet. Cela pourrait donc engendré quelques semaines de retard. Mais ce n’est pas tout. Il ne suffit pas de dire 4% pour que les pensions de retraite augmentent de 4%. Techniquement, il faut effectuer cette mise à jour, et là encore, il faut un délai de mise à jour. Ainsi, si les systèmes d’information de la retraite de base sont capables d’intégrer les données de revalorisation rapidement, les services de l’Assurance-vieillesse devront ensuite mener des vérifications avant de procéder au paiement, ce qui prend du temps.

C’est pourquoi, le timing de la mise en place de la hausse des pensions de retraite de 4% pour le mois de juillet, semble bien délicate. Il est probable que cette hausse soit au final reportée au mois suivant, août. La première pension impactée par cette hausse serait donc la pension versée au mois de septembre, puisque les pensions de retraite de base sont versées à terme échu.

Les pensions des fonctionnaires également revalorisées

Elisabeth Borne l’a confirmé, les pensions de retraite globale des fonctionnaires sera également revalorisée (CNRACL) de 4%. En revanche, la retraite "complémentaire", plus précisément, retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP), ne fera pas l’objet d’une hausse, à l’instar des retraites complémentaires des salariés du privé.