Stancer, le nouveau mode de paiement proposé par Free aux commerçants et artisans, 3 fois moins cher que sa concurrence, seulement 0.7% de frais !

Free bank ? Non, Stancer pour le moment...

L’échec d’Orange Bank à atteindre sa masse critique a sans doute refroidi les ardeurs de Free concernant le lancement d’une banque "Free bank". En attendant, l’opérateur va tout de même mettre un pied dans le secteur financier. Stancer, son nouveau service de paiement pour les pros (commerçants, artisans, etc.) est dévoilé ce jour.
Développé en interne depuis 2018, Stancer gère déjà aujourd’hui 200.000 transactions par jours, principalement liés aux services de Free. « La solution est aujourd’hui suffisamment robuste pour être commercialisée », reprend George Owen. Elle ressemble à n’importe quelle autre solution visant les commerçants. A savoir, une API téléchargeable pour accepter les paiements en ligne et un terminal de paiement pour accepter les règlements au point de vente.

Révolutionnaire ? Non, Cost-killer !

Free vise le marché des petits commerçants et des indépendants, traditionnellement servi par les banques mais attaqué depuis plusieurs années par de nouveaux entrants comme SumUp, Zettle ou encore Smile and Pay. Mais il n’existe aucune vraie révolution, hormis la stratégie tarifaire qui a fait le succès de sa maison mère : une politique tarifaire de cost-killer. Les tarifs de Stancer soit 3 fois moins cher que ceux de sa concurrence.

Des tarifs imbattables

Concrètement, les commissions prélevées par Stancer sont de 0,7 % du montant de la transaction, quand la plupart de ses concurrents sont au-delà (1,75 % pour SumUp et Zettle). Certes, une commission fixe est également prélevée (0,07 euro par transaction) pour compenser le fait que le terminal est mis à disposition gratuitement, souligne Les Echos. Mais même à ce niveau-là, le prix est inférieur à ses concurrents (14 centimes prélevés sur une transaction de 10 euros). Et surtout, aucune commission fixe n’est appliquée sur les montants inférieurs à 7 euros. «  Dans ce contexte de tension sur les marges des petits commerçants, nous pensons que notre promesse de valeur peut séduire les commerçants  », plaide George Owen.